18 juin 2014
Je connais votre nom je ne sais rien de vousQue
Je connais votre nom je ne sais rien de vous
Que ce que je devine et fantasme peut-être
J’observe tous vos gestes cela je l’avoue
Comme un voisin curieux épie par sa fenêtre
Vous servez à chacun votre plus doux sourire
Vos yeux vont dans les miens mais sans intimider
Avec douceur toujours, et sans me faire rougir
Comme s’ils demandaient la permission d’entrer
Attendez-vous aussi ce face à face étrange
Dont pas une seconde ne sera perdue ?
Des mots polis, des mots courtois, un bref échange
Des pièces de monnaie que vos mains m’ont rendues
Puis de vagues regrets me feront de l’ombrage
La scène que je joue reste toujours la même
Si j’avais de l‘audace et beaucoup de courage
Je vous apporterais ce modeste poème
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